BIOGRAPHIE
En
2014,
Ibrahim
Maalouf
reçoit
pour
son
album
"Illusions"
une
Victoire
de
la
musique
dans
la
catégorie
Meilleur
album
de
musiques
du
monde.
C'est
la
première
fois
en
29
ans
que
les
Victoires
de
la
musique
récompensent
un
projet
uniquement
instrumental
et
c'est
une
révélation
pour
le
grand
public
qui
ne
connaissait
d’Ibrahim
que
ses
collaborations
(Amadou
et
Mariam,
Vincent
Delerm,
Sting,
Matthieu
Chédid,
Salif
Keita,
Lhasa
de
Sela)
pour
n’en
citer
que
quelques
unes.
L’année
2014
fut
une
année
de
récompenses
à
plusieurs
titres.
Au
delà
de
la
Victoire
de
la
musique,
le
Ministère
de
la
Culture
et
de
la
Communication
a
nommé
Ibrahim
Maalouf
Chevalier
de
l’ordre
des
arts
et
des
lettres.
En
fin
d’année,
Ibrahim
Maalouf
a
reçu
le
Grand
Prix
Sacem
dans
la
catégorie
Grand
Prix
du
Jazz.
En
Novembre
2014,
Ibrahim
Maalouf
a
eu
l’honneur
de
présider
le
comité
d’experts
de
la
1re
édition
du
Prix
Culture
pour
la
Paix,
mis
en
place
par
La
fondation
Chirac
et
la
Fondation
Culture
&
Diversité.
La
même
année,
il
réalise
deux
rêves:
composer
pour
le
cinéma
avec
la
Bande
originale
de
«
Yves
Saint‐Laurent
»
réalisé
par
Jalil
Lespert,
et
celle
de
la
"La
Crème
de
la
Crème"
réalisé
par
Kim
Chapiron,
mais
aussi
composer
et
réaliser
les
albums
d'autres
artistes,
"Funambule"
pour
Grand
Corps
Malade
et
"Something
came
with
the
sun"
pour
Isabel
Sörling.
Au
cours
des
trois
dernières
années,
Ibrahim
s'est
produit
dans
un
Olympia
à
guichet
fermé
et
dans
tous
les
grands
festivals
de
jazz,
tout
en
s'installant
en
tête
des
ventes
d’albums
de
jazz
en
France.
Et
pourtant,
si
Ibrahim
parcourt
le
monde
depuis
la
trilogie
"DIA" (3
albums
sortis
entre
2007
et
2011),
jusqu'à
son
hommage
à
Miles
Davis
"WIND"
sorti
en
2012
qui
lui
valut
également
la
Victoire
du
Jazz
"Artiste
de
l'année",
on
ne
se
doute
pas
du
parcours
rare
de
ce
musicien
éduqué,
dès
son
plus
jeune
âge,
à
une
double
culture
musicale.
D'un
côté
la
musique
baroque
et
classique :
Enfant,
il
était
un
petit
virtuose
s’accrochant
aux
genoux
de
son
père
Nassim
Maalouf
(élève
de
Maurice
André),
qui
lui
enseigna
très
jeune
la
technique
de
la
trompette
pour
jouer
avec
lui,
dès
l'âge
de
9
ans,
des
concertos
classiques,
baroques
et
contemporains
du
répertoire
pour
trompette.
D'un
autre
la
musique
arabe :
Grâce
à
son
père,
inventeur
d’un
instrument
unique
au
monde,
la
trompette
à
1/4
de
tons
qui
permet
de
jouer
les
modes
arabes,
Ibrahim
hérite
d'une
petite
perle
de
l'histoire
contemporaine
de
la
musique,
car
rares
sont
les
instruments
acoustiques
inventés
de
nos
jours.
A
22
ans,
avec
plusieurs
prix
internationaux
en
poche,
le
diplôme
du
Conservatoire
national
supérieur
de
musique
de
Paris,
Ibrahim
avant
tout
compose
et
improvise.
Il
se
nourrit
de
tout,
au
travers
des
rencontres,
allant
du
hip
hop
à
la
musique
électronique,
en
passant
par
les
musiques
africaines,
indiennes,
balkaniques,
le
rock,
le
hard
rock,
la
pop,
et
des
nombreuses
autres
couleurs
qu'offre
le
paysage
musical
mondial.
Et
de
ces
rencontres
naissent
enfin
ses
créations,
que
ce
soit
pour
ses
albums
ou
pour
des
commandes,
Ibrahim
compose
et
ne
s'en
lasse
aucunement.
Plus
d'une
dizaine
d'œuvres
pour
orchestres
symphoniques,
chœurs,
chœurs
d'enfants,
ensembles
divers,
avec
ou
sans
sa
trompette
1/4
de
tons,
Ibrahim
explore,
cherche
et
ne
s'interdit
rien.
Ibrahim
est
un
enfant
de
Beyrouth,
né
sous
les
bombes
en
1980,
dans
un
Liban
décimé
par
une
guerre
qui
semble
ne
plus
vouloir
s'arrêter
et
qui
durera
jusqu'en
1993.
À
12
ans,
il
avait
découvert
un
paysage
lunaire,
et
se
rêvait
en
architecte
libre
pour
reconstruire
le
Liban.
Ce
sera
finalement
grâce
à sa
musique
qu'Ibrahim
transmettra
son
souffle
de
liberté.
La
transmission
est
même
devenue
un
élément
majeur
de
son
travail
en
enseignant
l'improvisation
au
Pôle
supérieur
d'enseignement
artistique
Paris
Boulogne‐Billancourt,
où
toutes
les
semaines,
les
élèves
(futurs
musiciens
professionnels
classiques)
apprennent
avec
lui
à
se
libérer
de
leurs
codes
pour
découvrir
un
espace
d'expression
qu'ils
connaissent
peu.
Ses
albums,
ses
collaborations
et
ses
nombreux
projets
sont
le
reflet
de
cette
liberté
qu’Ibrahim
Maalouf
revendique
avant
tout.
>> Avec les étudiants en DNSPM Jazz et Musiques improvisées
Entrée libre dans la limite des places disponibles